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Parkour, Gym, Tricking, Urbex, Streetworkout, quelle différence ?

Ça ressemble à du parkour mais ce n’est pas du parkour

Le Parkour est parfois confondu avec certaines pratiques sportives voisines et les amalgames sont nombreux, notamment dans la presse. Pour ne plus vous tromper, on vous explique : 

Le tricking

Acrobaties pratiquées au sol, sans l’aide d’obstacles, inspirées de la Capoeira et des arts martiaux. Le tricking est généralement pratiqué en salle de gym, dans les parcs, à la plage ou sur des pistes de tumbling. Des battles ont lieu pour désigner les pratiquants les plus acrobatiques. Les pratiquants de Parkour, de Freerun et de Tricking se retrouvent parfois sur des événements communs. Enchainer des mouvements de Parkour et finir par un mouvement de tricking, c'est beau, mais ce sont 2 sports différents.

LA GYMNASTIQUE

Il est aisé de confondre gymnastique et Parkour pour un œil non-averti. En effet, les pratiquants de Parkour s’entraînent parfois dans des salles de gymnastique équipés d’agrès. L’entrainement en salle matelassée permet de travailler plus facilement les acrobaties. Mais les techniques de réception apprises en salle de gym sont difficilement transposables en extérieur sur des surfaces plus dures. De plus la gym se pratique en environnement clos et protégé, sans réflexion particulière sur la cohabitation avec les usagers de l’espace public et le respect du patrimoine urbain. Or, apprendre à partager l'espace public, ça s'apprend, et c'est au coeur der la pratique du Parkour.

L’ESCALADE URBAINE

La pratique de l’escalade en milieu urbain (urban climbing ou urban bouldering) consiste à grimper sur l’extérieur des bâtiments urbains ou autres structures de type pont, murs, etc. Certains mouvements de Parkour sont inspirés de la grimpe urbaine. Activité discrète quand elle est pratiquée à faible hauteur avec matelas de chute, l’escalade urbaine est aussi connue par les exploits de certains grimpeurs téméraires se filmant en train d’escalader des buildings sans équipement de sécurité.

LE STREET WORK OUT

Aussi appelé urban calisthenics, cette pratique populaire née sur les plages californiennes est un mélange de musculation au poids du corps et d’exercices de force statique. Elle s’illustre par des figures de force athlétique très impressionnantes. Elle se pratique en milieu urbain, souvent sur des structures proposant des barres fixes ou parallèles. Il nécessite une grande force physique. Les aires de street work out se multiplient en France. Les traceurs croisent parfois des adeptes de street work out sur certains spots d’entrainement proposant des barres.

LA COURSE D’OBSTACLE

Très populaire depuis les années 2010, les « mudruns » sont des épreuves de course de 5 à 20 km invitant le coureurs à surmonter différents obstacles de type militaires sur son parcours (bottes de paille, échelles, boue, pneus, plans d’eau). Ces courses très physiques réunissent plusieurs milliers de pratiquants dans des ambiances parfois très festives et bon enfant. Etre bon en parkour est utile pour franchir certains obstacles.

L’URBEX

L’urbex (de l'anglais urban exploration), est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l'homme (manoirs, écoles, entrepôts désaffectés, hôpitaux, sanatoriums, etc). Il s’agit d’une visite généralement sans autorisation ni but lucratif de lieux délaissés ou abandonnés. Les urbexeurs possèdent un véritable code de conduite visant à préserver les lieux, notamment en dissimulant les adresses pour ne pas y attirer des casseurs ou des voleurs. Dans certaines villes, l'Urbex se transforme en "tourisme de ruine" et des tours operators prennent en charge la visite de lieux abandonnés (p.ex. Berlin, Görlitz ou Détroit). L’urbex attire les passionnés de photos ainsi que les amateurs d’escalade urbaine.

Le Trainsurfing

Le Trainsurfing (ou train hopping / train hitching) est l'acte de se déplacer en s’accrochant sur le côté ou sur le toit d'un train, d'un tram ou d'un autre moyen de transport ferroviaire. La pratique est généralement illégale et extrêmement dangereuse en raison des risques de chute, de chocs ou d'électrocution. Elle est toutefois tolérée dans certains pays comme le Bangladesh ou l’Afrique du Sud où les trains sont surpeuplés. Avec Internet, un phénomène est apparu consistant à se filmer en faisant du trainsurfing, voire parfois organiser des événements auxquels participent des dizaines de personnes. Certains cheminots montent parfois sur les parties extérieures des trains pendant les opérations de manœuvre avec des consignes de sécurité très strictes.